Avant que le sourcing marchés publics ne se démocratise, les rencontres entre acheteurs publics et fournisseurs ont longtemps été évitées, voire même proscrites par les collectivités. le risque de rupture d’égalité des candidats étant un frein a ces échanges.
L’absence d’échanges entre acheteurs publics et fournisseurs présente des risques pour la bonne construction du marché :
- Cahiers des charges inadaptés,
- Connaissance insuffisante de l’environnement fournisseur et de ses contraintes,
- Absence de réflexion en coût global,
rendant les marchés publics complexes et inaccessible aux yeux des candidats.
Le sourcing a été reconnu explicitement dans le décret du 25 Mars 2016 repris dans le nouveau code de la commande publique:
« Afin de préparer la passation d’un marché public, l’acheteur peut effectuer des consultations ou réaliser des études de marché, solliciter des avis ou informer les opérateurs économiques de son projet et de ses exigences »
S’il n’existe pas de formalisme précisément défini, il existe néanmoins des points de vigilance:
- Définir les objectifs précis du sourcing
- Garder la maitrise des rencontres afin d’assurer l’égalité de traitement des candidats
- Garantir la traçabilité des échanges